Vous avez prévu de vous évader prochainement, entre amis ou en famille ? En organisant le séjour, vous ne savez pas s’il faut laisser les bicyclettes au garage ? Afin que vous puissiez faire votre choix en toute sérénité, nous avons réuni 5 questions à vous poser si vous hésitez à emmener vos vélos en vacances. En somme, nous vous donnons des pistes… pour que décidiez (ou non) de rouler sur les pistes !
Sommaire
1. Ma destination est-elle adaptée aux trajets à vélo ?
Un passionné de cyclisme considère souvent que le monde entier est praticable… jusqu’à ce que son pneu crève au milieu d’une route trop escarpée !
Plus sérieusement, interrogez-vous sur la praticabilité cycliste de la région, de la zone où vous comptez passer vos vacances. Il peut s’agir d’incompatibilité au niveau du terrain, justement, ou d’un trafic trop dense dans le cadre d’une expédition familiale.
2. Aurai-je vraiment besoin de rouler ?
Il y a plusieurs types de vacances. Parfois, on part pour explorer de nouvelles contrées. D’autres fois, c’est le farniente qui l’emporte. Selon votre choix, il sera plus ou moins pertinent d’emmener vos petites reines.
En effet, si vous embarquez six engins pour finalement rester deux tiers du séjour sous un parasol… les efforts fournis, voire parfois l’argent investi pour que vos vélos soient transportés jusqu’au lieu de vacances et en reviennent risque d’être disproportionnés.
3. Que dit la météo ?
Parmi les plus grandes plaies que l’humanité doit affronter, il y a le fait de devoir accepter les cookies sur chaque page Internet visitée, les choux de Bruxelles… et l’impossibilité de vraiment prévoir la météo. Dès lors, vous ne pourrez jamais être certain(e) que le temps s’avérera propice au cyclotourisme.
Toutefois, on peut se montrer pragmatique. Si deux jours avant le départ, vous voyez apparaître des gros nuages gris et de la pluie sur toutes les cases pour l’ensemble de la semaine… mieux vaut renoncer aux vélos.
4. Comment vais-je pouvoir transporter les vélos ?
Pour ceux qui n’ont pas de voiture par exemple, il faut faire attention aux modalités de transport… dans les transports, justement. Est-ce que le TGV que vous prenez accepte les véhicules de mobilité douce à bord ? Pouvez-vous faire une partie de trajet à vélo ? Prenez aussi en compte le coût de l’opération. Souvent, des frais supplémentaires sont à prévoir.
5. Y a-t-il assez de vélos pour tout le monde ?
La question peut paraître triviale ; elle est pourtant essentielle. Si vous n’avez pas assez de bicyclettes, les activités sur place sont susceptibles de tourner au calvaire. Comment choisir la personne qui restera, et celle qui pourra faire la promenade ? Bien sûr, il est possible d’ajuster la stratégie en amont. Mais il faut vraiment y penser !
Prendre ses vélos en vacances : que retenir ?
Nous n’avons aucune réponse absolue à vous apporter. Le fait de prendre ou non vos vélos en vacances dépend de plusieurs facteurs. La destination joue un rôle important. Les personnes qui participent au voyage sont à considérer. Dans tous les cas, n’hésitez pas à peser le pour et le contre.
Pouvoir visiter différentes régions depuis votre selle a tout d’une magnifique opportunité. Mais dans certains cas, mieux vaut renoncer, pour que ces engins ne deviennent pas la source de conflits… ou qu’ils soient tout simplement inutiles !